Migrants: construisons l’humanité de demain
« L’humanité de demain se construit par l’accueil des migrants aujourd’hui » (Emmaus)
Nous étions présents à Villars les Dombes ce 16 décembre 2017 pour dire « Bienvenue à tous les migrants ».
De nombreux collectifs de soutien aux migrants, partis politiques, associations, mouvements, ont répondu ce même jour à l’appel d’un grand rassemblement national à Menton, au plus près de la frontière et en solidarité avec la Roya Citoyenne.
Menton, la Frontière et toute cette région sont devenus le symbole des solidarités qui existent sur tout le territoire avec les migrant-e-s.
C’est aussi après Calais, le symbole de la répression policière, de l’inhumanité des politiques migratoires de l’État français, de l’Union européenne.
Aux morts dues à la fermeture des frontières s’ajoutent les mesures d’enfermement et d’expulsion, les migrant-e-s à la rue, y compris des enfants et des jeunes isolé-e-s, le harcèlement policier et la chasse aux sans-papiers.
Le gouvernement français, au travers de l’inscription des mesures d’urgence dans le droit commun, contredit le droit d’asile. Ce même gouvernement prépare une nouvelle loi durcissant encore sa politique migratoire. Nous disons « ça suffit ! ». Il faut mettre fin à l’acharnement contre les migrant-e-s et aux discours et politiques racistes et sécuritaires qui gangrènent toute notre société.
Pour ces mêmes raisons, nous étions le samedi 16 décembre à Villars les Dombes car nous refusons les discours xénophobes, réactionnaires et racistes d’où qu’ils viennent. L’exclusion, le rejet de l’autre, la désignation des immigré-es, comme boucs émissaires conduisent au pire. Nous sommes pour l’accueil de tous les migrants qui fuient misère, famines et guerres civiles.
Nous réclamons :
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L’accueil de tous les migrant-e-s.
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La liberté de circulation et de résidence pour tous (art. 13 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme)
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La régularisation des sans-papiers, l’abrogation des accords de Dublin, la solidarité et l’égalité des droits pour tout-e-s.
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L’abrogation de tout « délit de solidarité », et l’abandon de toutes les poursuites contre les militants solidaires.